đŸ’„ 9. J’ai testĂ© une sĂ©ance de sparring pro : mon cerveau n’a pas tenu 3 rounds

Je savais que j’allais prendre cher, mais pas Ă  ce point. Hier encore, j’Ă©tais ce gars qui regardait des combats sur son canapĂ© en pensant « je pourrais tenir au moins quelques minutes contre un pro ». Aujourd’hui, j’ai la tĂȘte qui tourne et une leçon d’humilitĂ© gravĂ©e au fond du crĂąne. Voici mon expĂ©rience dans un ring face Ă  un boxeur professionnel – spoiler alert : mon cerveau a jetĂ© l’Ă©ponge bien avant mes bras.

Face Ă  face avec la rĂ©alitĂ© d’un sparring professionnel

Six ans de boxe amateur, des centaines d’heures d’entraĂźnement, et pourtant rien ne m’avait prĂ©parĂ© Ă  ça. Quand Karim, un poids moyen qui compte 15 victoires pro, m’a proposĂ© trois rounds d’entraĂźnement, j’ai acceptĂ© avec ce mĂ©lange d’excitation et d’apprĂ©hension que connaissent tous les passionnĂ©s de combat.

« T’inquiĂšte, je vais y aller doucement », m’avait-il dit avec ce sourire que je comprends maintenant comme un avertissement. La diffĂ©rence entre un amateur mĂȘme expĂ©rimentĂ© et un professionnel est comparable Ă  celle entre jouer au foot avec des potes et affronter MbappĂ©. C’est techniquement le mĂȘme sport, mais absolument pas le mĂȘme jeu.

Dans le vestiaire, tandis que j’enfilais mes protections, mon coach m’a donnĂ© un conseil simple : « Reste calme, bouge beaucoup, et surtout protĂšge-toi. » J’ai hochĂ© la tĂȘte comme si je comprenais vraiment ce qui m’attendait. La blague.

Le ring, sous les lumiĂšres du gymnase, semblait soudain plus petit qu’Ă  l’habitude. Comme si les cordes s’Ă©taient rapprochĂ©es pour m’offrir moins d’espace de fuite. Karim s’Ă©tirait tranquillement dans son coin, l’air dĂ©tendu comme s’il allait faire ses courses.

Premier round : l’illusion du contrĂŽle

DING ! Premier round. Je commence bien, mobile, appliquĂ©. Je place mĂȘme un jab qui touche son garde. Pas si mal, je gĂšre, me dis-je pendant les trente premiĂšres secondes. Karim sourit. Il n’a mĂȘme pas commencĂ©.

Et puis soudain, tout s’accĂ©lĂšre. Un jab que je ne vois pas arriver s’Ă©crase sur ma garde. Un crochet contourne ma dĂ©fense comme si elle n’existait pas. Je rĂ©alise alors que jusque-lĂ , il me laissait juste exister dans son espace, comme on laisse un enfant croire qu’il peut gagner Ă  un jeu.

À la minute deux, ma respiration devient laborieuse. Ce n’est pas tant la fatigue physique que mentale. Mon cerveau essaie dĂ©sespĂ©rĂ©ment de traiter l’information : d’oĂč viennent ces coups ? Comment anticiper ? Pourquoi mes techniques habituelles semblent inutiles ?

Voici ce qui rend un sparring pro si différent :

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04/23/2025 06:58 pm GMT
  • La vitesse d’exĂ©cution est inhumaine
  • La prĂ©cision des coups est chirurgicale
  • La lecture de vos mouvements est instantanĂ©e
  • La gestion de l’espace est parfaite

Fin du premier round. Je retourne dans mon coin, essoufflĂ© mais intact. « Tu vois, c’est pas si terrible », me dit mon coach. « Il est gentil lĂ , il travaille juste sa distance. »

đŸ’„ 9. J’ai testĂ© une sĂ©ance de sparring pro : mon cerveau n’a pas tenu 3 rounds

DeuxiÚme round : quand la physique rencontre la réalité

Le round 2 commence et Karim change de rythme. Ses dĂ©placements deviennent plus fluides, comme s’il avait fini son Ă©chauffement. Un une-deux me touche, pas mĂ©chamment, mais assez pour me faire comprendre qu’il pourrait faire mal s’il le voulait.

À ce stade, voici comment se rĂ©partissaient mes pensĂ©es :

Pourcentage Pensées
60% Survivre jusqu’Ă  la fin du round
30% Comprendre pourquoi je ne vois pas venir ses coups
9% Me demander pourquoi j’ai acceptĂ© ce dĂ©fi
1% Tenter de boxer intelligemment

C’est Ă  la moitiĂ© de ce round qu’un crochet au corps m’a fait comprendre une vĂ©ritĂ© fondamentale : la puissance d’un boxeur professionnel n’a rien Ă  voir avec ce qu’on ressent Ă  l’entraĂźnement entre amateurs. MĂȘme retenu, ce coup a envoyĂ© un message clair Ă  mes organes internes.

« Respire et bouge ! » me crie mon coach. Facile à dire quand chaque centimÚtre du ring semble piégé. Karim est partout et nulle part à la fois.

TroisiĂšme round : l’abandon du cerveau avant le corps

Le dernier round commence et je suis dĂ©jĂ  mentalement Ă©puisĂ©. Mon cerveau n’arrive plus Ă  traiter les informations. C’est comme essayer de rĂ©soudre des Ă©quations complexes pendant qu’on te lance des balles de tennis au visage. J’ai encore de l’Ă©nergie physique, mes jambes fonctionnent, mes bras aussi, mais mon systĂšme neurologique a jetĂ© l’Ă©ponge.

À 1 minute 20 du dĂ©but du round, aprĂšs avoir mangĂ© une combinaison particuliĂšrement Ă©lĂ©gante, je fais signe Ă  Karim que j’en ai assez. Pas par douleur ou fatigue extrĂȘme, mais par surcharge cognitive. Mon cerveau venait simplement de dire : « DĂ©solĂ© mec, je dĂ©croche, c’est trop d’informations Ă  traiter. »

Dans les vestiaires, Karim m’explique en riant : « C’est normal, ton cerveau consomme plus d’Ă©nergie que tes muscles dans un sparring comme ça. C’est ce qui arrive Ă  tous ceux qui montent de niveau. »

Cette expĂ©rience m’a appris l’humilitĂ© et m’a donnĂ© un respect infini pour ces athlĂštes qui font ça quotidiennement. La prochaine fois que tu regarderas un combat pro, souviens-toi qu’entre toi et eux, il n’y a pas qu’une diffĂ©rence de talent ou d’entraĂźnement – il y a tout un monde de capacitĂ©s mentales et physiques qui se joue Ă  des vitesses que le commun des mortels peut Ă  peine percevoir.

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